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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 07:00

 



 

 

 

 

Les racistes de tout crin
Me trouvent fière allure
Les préfets me lèchent les mains
Ma présence rassure.
Voyez ces métèques qui volent
Le pain des Français,
Un avion et ils décollent,
On ne les revoit jamais.
En faction au Ministère
De l'Immigration,
Je défends bien nos frontières
De toute intrusion.
Et j'envoie les clandestins
Se faire tuer ailleurs,
Les droits de l'homme je m'en lave les mains,
Réfugiés, dehors!

A la barbe des Français
Qui s'croient en République
L'Etat est un assassin
Et je suis un sinistre.
Et je trafique les dossiers
Sous la moleskine
Je corromps les policiers
Je fais ma cuisine.


Je dégage les clandestins
A grands coups de kärcher
Ils vont droit vers leur destin
Dans un beau charter.
Et je donne un coup de balai
Au sein des familles,
Si l'un d'eux n'est pas Français,
Il retourne chez lui.
Pour réduire les effectifs
Chez les écoliers
J'envoie aussi bien les flics
Rafler les mouflets.

Car sous mes airs de clampin,
Je suis un fanatique,
L'Etat est un assassin,
Et moi je fais du chiffre.

Vous avez voté Sarko,
C'était la grande classe,
Vous allez virer Sarko,
Je vais perdre ma place
Comme il fallait s'y attendre,
Je prie son successeur
De bien vouloir me reprendre
Au même ministère.


Et je classerai les dossiers
Sous la moleskine,
Je suis un bel enfoiré,
Je fais ma cuisine.

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 07:00

Voici l'original, de Dario Moreno :

 

 


Et ma variante, écrite vers 2008 :
Si tu vas chez Borloo,
C'est toujours l'heure de l'apéro
Les meilleures cacahuètes,
Le gros rouge, l'anisette,
Y a tout ça chez Borloo !

Rendez-vous chez Borloo
Pour vider les fûts de porto,
Chez Jean-Louis c'est la fête,                                                           

En avant la piquette,
Mets pas d'eau dans ton pernod !

Quand tu vas au bistro,
N'oublie pas d'emmener Borloo
Une fois qu'il est pompette
Tu lui fais payer la fête
Avec l'argent de nos impôts !
 
Quelqu'un a envie de chanter cette parodie sur l'air de "Rio" ?
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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 07:00

Voici l'original, bien connu :




(chanson modifiée et réactualisée, je l'avais écrite fin 2008...)

 

 

On dit que le pouvoir ce n'est pas toujours rose
Qu'il vous grise un instant puis qu'il vous rend morose
On me dit que la France grogne après ceux d'en haut
Et que de leurs folies elle en a plein le dos

Pourtant Carla m'a dit que tu frimais encore
C'est Carla qui m'a dit que tu frimais encore
Mais quel pénible alors


On te dit que le peuple se moque bien de toi
Qu'on crie "A bas Sarko" qu'on te montre du doigt
Paraît qu'un attentat est prévu contre toi
Et qu'on mettra tout ça sur le dos d'Oussama


Pourtant Carla m'a dit que tu frimais encore
C'est Carla qui m'a dit que tu frimais encore
Derrière tes gardes du corps


Mais qui est-ce qui m'a dit que toujours tu frimais?
Je ne m'en souviens plus, c'était peut-être Carla
Je l'entends chuchoter, mais elle s'enfuit déjà
Berlusconi l'enlève, et embarque ta Rolex.

Pourtant Gala m'a dit que tu frimais encore
C'est Gala qui m'a dit que tu frimais encore
Incorrigible, alors...




Si une chanteuse veut bien prêter sa voix à cette parodie, qu'elle le fasse savoir... Dès que c'est fait, je mets la vidéo en ligne!

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 13:00

Toutes mes excuses à Jean Racine, ce pastiche de "Phèdre" est à coup sûr un massacre ! Voir l'original ici.

 

Béachel, en chemise blanche, la main dans les cheveux, descend de son jet privé, portant sur son dos accablé toute la misère du monde, suivi de Bernard K. (qui porte, quant à lui, un sac de riz), suivis de quatre domestiques en livrées, suivis de journalistes, de photographes et de paparazzis. Il revient d'une mission périlleuse. Au mépris du danger, il a proclamé haut et fort son soutien à la population d'un pays dévasté par la famine et la guerre, dans la lointaine Afrique.

Arielle, sortant de sa limousine, s'élance langoureusement à sa rencontre.

 

ARIELLE

Béachel mon amour, de quelle horreur blessé

Vous fûtes le témoin en ces lieux délaissés ?

BÉACHEL

Que dites-vous, madame ? et quel mortel souci

Pourrait nous empêcher de poser pour Voici ?

ARIELLE

Puisque Bizness le veut, de cette presse déplorable

Nous ferons les gros titres, et serons admirables.

BÉACHEL

M'aimez-vous ?

ARIELLE

De l'amour j'ai toutes les douleurs.

BÉACHEL

Chérie !

ARIELLE

Tu as vu le comble des horreurs.

Tu es un vrai héros, je suis ton amazone.

Tu es...

BÉACHEL

                 Oui ?

ARIELLE

Tu es le guide suprême, courageux comme personne,

Philosophe enragé, polémiste mal aimé...

BÉACHEL

Et homme d'action, grands dieux !

ARIELLE

                                                                                 C'est toi qui l'as souhaité !

BÉACHEL
C'est la guerre ! le sang coule et les hommes trépassent.
Que Béachel arrive, et l'injustice s'efface :
Tiers-Monde infortuné, Africains malheureux,
Palestine occupée, Proche-Orient dangereux...

ARIELLE

Mon mariage bat de l'aile. À peine ai-je repassé

Ta belle chemise blanche que tu t'es éclipsé,

Sans repos mon amour tu pourfends l'ennemi

Aux quatre coins du monde, et délaisses ta mie...


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